Publié le 15 mars 2024

La véritable propriété de votre site web ne dépend pas de l’outil (Wix, Shopify ou WordPress), mais de la maîtrise de votre contrat, de votre hébergement et de la réversibilité de vos données.

  • La cession des droits d’auteur n’est jamais automatique et doit être explicitement mentionnée dans votre contrat avec un prestataire.
  • Choisir un hébergeur français vous protège du Cloud Act américain et garantit la souveraineté de vos données.
  • La portabilité garantie par le RGPD ne concerne que les données personnelles, pas l’intégralité de votre actif numérique (design, structure, contenus).

Recommandation : Exigez toujours une clause de cession des droits patrimoniaux et un contrat de réversibilité clairs avant de vous engager avec une agence, un freelance ou une plateforme.

En tant qu’entrepreneur, votre site web est bien plus qu’une simple vitrine. C’est votre principal actif numérique, le réceptacle de vos efforts marketing, le cœur de votre relation client. Pourtant, une question cruciale est souvent négligée dans le feu de l’action : en êtes-vous réellement propriétaire ? Le débat classique opposant Wix et Shopify pour leur simplicité à WordPress pour sa flexibilité passe à côté de l’essentiel. Ces discussions se concentrent sur les fonctionnalités, l’interface ou le prix, mais occultent les structures juridiques et techniques qui peuvent vous rendre captif.

Et si la véritable question n’était pas l’outil, mais le contrat qui vous lie à lui ? Et si, sans le savoir, vous n’étiez pas propriétaire du code, du design ou même du contenu pour lequel vous avez payé ? Cette dépendance, souvent invisible au premier abord, peut avoir des conséquences désastreuses : impossibilité de changer de prestataire, perte de données, dilution de votre autorité SEO ou pire, voir la valeur de votre actif numérique s’évaporer.

Cet article n’est pas un comparatif de plus. C’est un guide de souveraineté numérique destiné aux entrepreneurs non-techniques. Nous allons décortiquer, point par point, les mécanismes de dépendance cachés derrière les plateformes et les contrats de prestation. L’objectif est de vous armer des connaissances nécessaires pour prendre une décision éclairée et garantir que votre investissement le plus précieux vous appartienne vraiment, aujourd’hui et demain.

Pourquoi votre agence web détient peut-être les droits de votre site (et comment vérifier) ?

C’est une confusion courante chez les entrepreneurs : « j’ai payé pour mon site, donc il est à moi ». Juridiquement, en France, c’est bien plus complexe. Le principe de base du droit d’auteur est que l’œuvre appartient à son créateur, qu’il s’agisse d’un freelance ou d’une agence. Sans un contrat spécifiant clairement le contraire, vous ne possédez qu’un droit d’usage, pas la propriété intellectuelle du code source ou du design. Cette situation vous place dans une dépendance totale vis-à-vis de votre prestataire initial.

La loi est très stricte à ce sujet. Comme le précise l’article L131-3 du Code de la propriété intellectuelle, la transmission des droits de l’auteur n’est valide que si chaque droit cédé (reproduction, représentation, adaptation) est mentionné distinctement dans l’acte de cession, avec une délimitation précise de son étendue, de sa destination, du lieu et de la durée. Une simple facture acquittée ne suffit pas.

La transmission des droits de l’auteur est subordonnée à la condition que chacun des droits cédés fasse l’objet d’une mention distincte dans l’acte de cession et que le domaine d’exploitation des droits cédés soit délimité quant à son étendue et à sa destination, quant au lieu et quant à la durée.

– Article L131-3, Code de la propriété intellectuelle

Les conséquences peuvent être lourdes. Dans une affaire, un client ayant fait reproduire son site par un nouveau prestataire sans l’accord de l’agence initiale a été condamné à verser 3000€ pour contrefaçon. Le tribunal a jugé que le client n’était pas titulaire des droits patrimoniaux. La première étape vers la souveraineté numérique est donc administrative : exigez une clause de cession des droits d’auteur dans votre contrat, détaillée et sans ambiguïté.

Comment choisir un hébergeur français fiable pour sécuriser vos données ?

La propriété de votre site ne se limite pas aux droits de propriété intellectuelle. Elle englobe aussi la souveraineté de vos données. Héberger votre site sur des serveurs situés en France et opérés par une entreprise de droit français n’est pas un détail technique, c’est un rempart stratégique. Cela permet notamment de soustraire vos données (fichiers clients, bases de données, contenus) au Cloud Act américain, qui autorise les agences gouvernementales américaines à accéder aux données stockées par les entreprises américaines, où qu’elles se trouvent dans le monde.

Choisir un hébergeur souverain, c’est faire le choix de la protection juridique offerte par le droit français et européen (RGPD). Cela garantit une meilleure maîtrise de la confidentialité et de la sécurité de votre actif numérique. Mais comment s’y retrouver parmi les offres ? Certains critères objectifs sont à évaluer scrupuleusement pour faire un choix éclairé et ne pas tomber dans les pièges du marketing.

Infrastructure sécurisée d'un datacenter français moderne avec certifications visibles

Au-delà de l’aspect patriotique, la localisation des serveurs a un impact direct sur les performances (temps de latence réduit pour les visiteurs français) et sur votre conformité légale. Un hébergeur de qualité ne se contente pas de louer un espace disque ; il offre un écosystème de sécurité, de support et de garanties contractuelles qui assoient votre souveraineté.

Votre feuille de route pour choisir un hébergeur souverain

  1. Vérifier le statut juridique : Assurez-vous que la société d’hébergement est bien de droit français pour être protégée par la législation française et européenne.
  2. Exiger les certifications : Les certifications comme l’ISO 27001 (sécurité de l’information) ou HDS (Hébergeur de Données de Santé), même si vous n’êtes pas dans le secteur médical, sont un gage de sérieux et de process robustes.
  3. Tester le support technique : Contactez le support avant de signer pour évaluer sa réactivité, sa disponibilité et la qualité de son aide en français. Un bon support est crucial en cas de problème.
  4. Confirmer la localisation des datacenters : Demandez une confirmation écrite que vos données seront bien stockées sur le territoire français et non répliquées sur des serveurs soumis à des lois étrangères.
  5. Analyser les clauses de réversibilité : Le contrat doit clairement stipuler les modalités pour récupérer l’intégralité de vos données (fichiers, bases de données) si vous décidez de changer d’hébergeur.

Abonnement mensuel ou investissement initial : quel modèle coûte le plus cher sur 3 ans ?

Le modèle économique est un facteur déterminant de votre dépendance. Les solutions SaaS (Software as a Service) comme Wix ou Shopify séduisent par leur coût d’entrée nul ou très faible, remplacé par un abonnement mensuel. C’est le modèle de la location : vous payez pour un service, mais vous n’êtes jamais propriétaire de l’outil. Sur le plan comptable français, cet abonnement est une charge d’exploitation (OPEX), déductible de votre résultat, mais sans valeur d’actif pour votre entreprise.

À l’inverse, un site développé sur WordPress avec un prestataire implique un investissement initial plus conséquent (CAPEX), qui peut être immobilisé et amorti. L’hébergement devient alors une charge mensuelle bien plus faible. Ce modèle se rapproche de l’achat immobilier : l’effort initial est important, mais vous construisez un patrimoine. Pour visualiser l’impact, comparons les coûts sur une période de 3 ans pour un site e-commerce simple.

Comparaison des coûts sur 3 ans entre Shopify, Wix et WordPress
Solution Coût initial Abonnement mensuel Commission sur ventes Coût total sur 3 ans*
Wix eCommerce 0€ 20€/mois 0% 720€
Shopify Basic 0€ 29€ HT/mois 2% du CA 1260€ + 2% CA
WordPress/WooCommerce 1500€ (développement) 20€/mois (hébergement) 0% 2220€

*Hors coût de migration et maintenance additionnelle

À première vue, les solutions SaaS semblent plus économiques. Cependant, ce tableau omet un point crucial : la valeur de l’actif. Avec WordPress, les 2220€ constituent un investissement dans un bien que vous possédez et que vous pouvez revendre. Avec Wix ou Shopify, les sommes versées sont des loyers à fonds perdus. Sur le long terme, la question n’est donc pas seulement « quel modèle coûte le moins cher ? », mais « quel modèle construit de la valeur pour mon entreprise ? ».

La panne serveur qui peut effacer 5 ans de travail si vous n’avez pas de backup

La propriété de votre site est un leurre si vous n’en maîtrisez pas la pérennité. Le risque le plus sous-estimé par les entrepreneurs est la perte de données. Une panne matérielle, une cyberattaque ou un incident majeur peuvent anéantir des années de travail. L’exemple le plus marquant en France reste l’incendie qui a détruit intégralement le datacenter SBG2 d’OVH à Strasbourg en mars 2021. Des milliers d’entreprises, qui pensaient leurs données en sécurité, ont tout perdu du jour au lendemain.

Étude de cas : La perte de données lors de l’incendie d’OVH

Le 10 mars 2021, un incendie ravage un datacenter d’OVH à Strasbourg. De nombreux clients découvrent avec stupeur que leurs options de sauvegarde étaient stockées dans le même bâtiment physique que leurs serveurs principaux. Résultat : perte totale et définitive des données. Le tribunal de commerce de Lille a par la suite condamné OVH à verser plus de 100 000€ à certains clients, soulignant la responsabilité de l’hébergeur mais aussi le manque de diligence de certains clients dans leur stratégie de sauvegarde. Cette affaire démontre qu’il ne faut jamais faire une confiance aveugle à son prestataire et qu’une stratégie de backup externe est non-négociable.

Cet événement a mis en lumière une vérité fondamentale : la responsabilité finale de la sauvegarde vous incombe. Les plateformes SaaS comme Wix ou Shopify gèrent les backups, mais vous n’y avez pas directement accès. Vous ne pouvez pas télécharger une copie complète de votre site pour la stocker ailleurs. Avec WordPress, vous avez le contrôle total. La meilleure pratique de l’industrie est la méthode de sauvegarde 3-2-1, une discipline indispensable pour tout entrepreneur sérieux.

  • 3 copies de vos données : Conservez l’originale sur votre serveur de production, plus deux sauvegardes distinctes.
  • 2 supports différents : Ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier. Une copie peut être sur votre serveur principal et l’autre sur un service de cloud externe et souverain (comme pCloud ou kDrive, basés en Suisse).
  • 1 copie hors-site : Gardez une sauvegarde sur un disque dur externe, stocké dans un lieu physique différent de vos bureaux (pour vous prémunir contre le vol ou l’incendie).

Sur WordPress, des outils comme le plugin UpdraftPlus permettent d’automatiser ce processus, rendant la mise en œuvre de cette stratégie accessible même pour les non-techniciens.

Problème de portabilité : comment s’assurer que vous pourrez quitter votre plateforme actuelle ?

La liberté de changer de prestataire ou de technologie est le test ultime de la propriété. C’est ce qu’on appelle la réversibilité. Or, les plateformes SaaS comme Wix et Shopify sont par nature des écosystèmes fermés. Si vous souhaitez les quitter, vous pouvez généralement exporter vos contenus textuels et vos listes de clients, mais pas le design, la structure ou les fonctionnalités. Vous devez reconstruire votre site de zéro. C’est le principe du « lock-in » : plus vous investissez dans la plateforme, plus il est coûteux et complexe d’en sortir.

Beaucoup d’entrepreneurs pensent être protégés par le RGPD. C’est une erreur. En effet, si l’Article 20 du RGPD garantit le droit à la portabilité des données personnelles (noms, emails, adresses de vos clients), il ne couvre absolument pas les autres actifs numériques comme le thème de votre site, sa configuration ou les articles de votre blog. Votre site en tant que structure fonctionnelle n’est pas considéré comme une « donnée personnelle ».

Représentation visuelle d'une clause de réversibilité dans un contrat web

Avec une solution open source comme WordPress, la question est différente. Comme le code est ouvert et standardisé, vous pouvez changer d’hébergeur ou de prestataire en transférant l’intégralité de votre site (fichiers et base de données) sans perte. La véritable portabilité est native. Pour sécuriser cette liberté, il est crucial d’inclure une clause de réversibilité dans tout contrat avec une agence ou un freelance. Cette clause doit détailler les modalités techniques et financières de la restitution de l’ensemble des éléments de votre site, dans des formats standards et exploitables.

Blog en sous-domaine ou dossier : lequel transmet le mieux l’autorité au site principal ?

Un symptôme technique de la perte de contrôle sur les plateformes SaaS est la gestion du blog. Souvent, pour des raisons techniques propres à leur infrastructure, Wix impose que le blog soit sur une structure en dossier (/blog) tandis que d’autres solutions peuvent orienter vers un sous-domaine (blog.votresite.fr). Pour un non-technicien, la différence semble minime. Pour Google, elle est fondamentale.

Un blog en dossier (/blog) fait partie intégrante de votre site principal. Chaque article que vous publiez, chaque lien externe que vous obtenez vers ce blog, renforce directement l’autorité de votre nom de domaine principal. C’est un cercle vertueux : votre blog nourrit votre site, et votre site nourrit votre blog. À l’inverse, un blog en sous-domaine est perçu par Google comme une entité quasi-distincte. L’autorité que vous construisez sur blog.votresite.fr ne se transmet que très partiellement à votresite.fr. C’est une dilution de vos efforts SEO.

Impact SEO : sous-domaine vs dossier
Critère Sous-domaine (blog.site.fr) Dossier (/blog/)
Transmission d’autorité Limitée (domaine séparé) Maximale (même domaine)
Perception de marque Solution ‘bricolée’ Intégration professionnelle
Flexibilité technique Imposée sur Wix Configurable sur WordPress
Impact SEO Dilution du PageRank Concentration du PageRank

L’imposition d’une structure en sous-domaine ou d’un dossier non-maîtrisé par les plateformes SaaS est avant tout un symptôme technique de la perte de contrôle.

– Expert SEO français, Analyse technique des structures de sites

Avec WordPress, vous avez un contrôle total et pouvez choisir la structure en dossier, la plus bénéfique pour votre référencement. Être contraint à une structure en sous-domaine par une plateforme est une limitation technique qui handicape directement la croissance de la valeur de votre actif principal.

Site propriétaire ou Page Facebook : sur quel socle bâtir votre autorité ?

De nombreux entrepreneurs, séduits par la facilité et l’audience immédiate, bâtissent leur présence en ligne principalement sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Instagram. C’est une erreur stratégique majeure. Une page Facebook, même avec des milliers de fans, ne vous appartient pas. Vous êtes locataire d’un espace contrôlé par un algorithme opaque et des conditions d’utilisation qui peuvent changer à tout moment.

De nombreux entrepreneurs français ont vu leur page Facebook ou compte Instagram suspendu sans préavis, entraînant une perte sèche de chiffre d’affaires. Sur un site propriétaire, vous contrôlez 100% du message et de l’environnement sans risque de censure algorithmique.

– Témoignage d’entrepreneur, La Fabrique du Net

La distinction fondamentale réside dans la notion d’actif. Un site web propriétaire, sur lequel vous collectez des adresses email via un formulaire, vous permet de construire un actif cessible. Cette base de données de contacts vous appartient et a une valeur marchande. Une audience sur une plateforme sociale est une audience louée, non-transférable et volatile. La différence de valorisation est abyssale : selon les principes de valorisation d’entreprise, posséder une liste de 10 000 emails collectés est un actif vendable, tandis qu’avoir 10 000 fans sur Facebook représente une audience louée qui ne peut être ni vendue ni transférée.

Votre site web propriétaire (idéalement sur WordPress pour un contrôle maximal) est votre « hub », votre quartier général numérique. Les réseaux sociaux ne devraient être que des « rayons », des canaux d’acquisition qui redirigent le trafic vers votre hub, où vous convertissez cette audience volatile en un actif durable (des inscrits à votre newsletter, des clients). Bâtir son entreprise sur un terrain qui ne nous appartient pas, c’est construire sur du sable.

À retenir

  • La propriété se contractualise : La possession légale de votre site n’est jamais automatique. Elle doit être explicitement définie par une clause de cession des droits dans votre contrat avec un prestataire.
  • L’hébergement souverain est un rempart : Choisir un hébergeur de droit français avec des datacenters en France est une protection stratégique contre des lois extraterritoriales comme le Cloud Act américain.
  • WordPress, le choix de la souveraineté : Malgré un investissement initial, WordPress est la seule solution qui garantit une propriété totale, une réversibilité complète et un contrôle absolu sur les sauvegardes (via la méthode 3-2-1).

Freelance ou Agence : qui choisir pour un budget de site vitrine sous 5000 € ?

Pour un entrepreneur disposant d’un budget maîtrisé, typiquement sous 5000€ pour un site vitrine, le choix du partenaire est aussi crucial que celui de la technologie. Le dilemme se pose souvent entre une agence web et un freelance. Si les agences peuvent rassurer par leur structure, elles supportent des charges fixes (locaux, salaires, frais administratifs) qui se répercutent inévitablement sur la facture finale. En effet, selon une étude du marché français du développement web, une agence facture en moyenne 30% de frais de structure, contre environ 10% pour un freelance expert.

Pour un budget donné, un freelance pourra donc allouer une part plus importante de l’enveloppe au temps de développement et à la qualité du travail effectif. Dans ce segment budgétaire, le couple le plus vertueux en termes de souveraineté et de rapport qualité-prix est souvent l’association d’un freelance expert WordPress et d’un hébergeur français de qualité (comme o2switch ou Infomaniak).

Pour un budget sous 5000€, l’association freelance expert WordPress + hébergeur français de qualité est souvent le meilleur compromis pour maximiser la propriété et la maîtrise des coûts.

– Consultant web indépendant, Guide des TPE/PME françaises

Cette configuration vous assure de travailler avec un spécialiste dédié, tout en gardant la pleine propriété de votre hébergement et donc de vos données. Vous signez directement le contrat avec l’hébergeur, et le freelance intervient en tant que prestataire technique sur votre infrastructure. Ce montage simple et transparent est le garant d’une absence totale de « lock-in » et d’une maîtrise complète de votre actif numérique, de la première ligne de code au dernier backup.

Maintenant que vous avez toutes les cartes en main, il est temps de faire la synthèse pour prendre la bonne décision et comprendre comment structurer votre projet pour garantir votre indépendance.

Avant de lancer votre prochain projet web ou de renouveler un contrat, l’étape suivante consiste à auditer vos contrats existants ou à rédiger un cahier des charges précis. Ce document doit impérativement inclure des clauses de cession des droits patrimoniaux, de réversibilité et spécifier le choix d’un hébergement souverain. C’est le seul garant de votre souveraineté numérique et la fondation d’un actif que vous pourrez faire grandir, valoriser et transmettre.

Questions fréquentes sur la propriété d’un site web

Rédigé par Sébastien Lefebvre, Consultant SEO Technique & Développeur Full Stack avec 12 ans d'expérience dans l'audit de performance web. Ancien Lead Dev en agence parisienne, il est spécialisé dans l'indexation, le Core Web Vitals et l'optimisation serveur.